Café-Poésie

Café-Poésie                                                           

Animateur René ROBINET
Accès Libre et gratuit


  • Un samedi par mois à 17 heures.
  • Lecture à voix haute des textes d’un auteur choisi. 2023
  • Samedi 16 septembre 2023 avec André Velter
  • Samedi 16 septembre : André Velter
  • Samedi 14 octobre : Robert Desnos
  • Samedi 18 novembre : les droits humains ; La poésie dans les camps de la mort
  • Samedi 2 décembre : St John Perse


  • 2024 Mi-mars : Les droits des femmes


Salle René Jalle,, Cercle Laïque, 19 rue Pastre, 28100 Dreux

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« Fildefériste de l’absolu » est une nouvelle création des artistes de la Caravane des Poètes autour de l’œuvre du poète René Robinet afin de célébrer son centenaire en 2023 et de faire entendre au public plusieurs textes importants de son œuvre.

René Robinet est un Homme majuscule qui connaît le poids de la liberté qu'il a toujours défendue et pour qui la fraternité est congénitale.

Comme le partage. En atteste le travail important qu'il a mené notamment au Cercle Laïque de Dreux où il a organisé des actions avec Amnesty international, réalisé des expositions sur la poésie du monde entier et animé, depuis 2010, de nombreux cafés-poésie. « Il faut avoir connu, nous dit René Robinet, les Auberges de la Jeunesse au lendemain du Front populaire et des premiers congés payés pour rendre au simple mot « amitié » tout ce qu’il pouvait contenir de définitif, d’inextinguible, de choix d’une autre chose. » L’hommage qui lui sera rendu sera témoignage « des pages / à tourner / sans les vouer à l'oubli » (Pélerin). Parce que René Robinet est tout aussi un Homme humble et discret ... il n'a jamais cherché à être publié.

Mais son engagement parle pour lui, pour qui « l'instant ne s'éteindrait que pour mieux se multiplier » (ibid)... Outre la fraternité, voilà bien le temps que traque le poète qui n'est pas dupe de l'éternité quand le temps s'acoquine toujours avec l'espoir, même dans les moments les plus sombres quand il évoque « ce hasard du sort » : 1943, à la prison (allemande) de Blois, René Robinet avait 20 ans et arborait l’insigne (interdit) des A.J. Il y croise quatre jeunes gens également porteurs du même insigne.

Quelques semaines plus tard, il était libéré. Eux n’ont pas tous eu « Cette chance ». Pour atténuer la gravité du propos et pour faire la niche à l'éternité, René Robinet, poète centenaire, affiche un sourire en catimini : « Si nous optons pour l'immortalité / comment revoir un jour nos chers disparus ? / Quelle peine nouvelle allons-nous leur faire ? » (Centenaire). L'exigence du poète n'exclut pas un zeste d'humour sans quoi la vie serait sans espoir ... et René Robinet a cet espoir chevillé au corps.     

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